Les logiciels AKANEA permettent de dynamiser la consommation de fruits et légumes.

L’évolution des modèles familiaux et des rythmes de travail affectent la consommation de fruits et légumes (Voir l’article « Les 4 éléments qui bouleversent la consommation de fruits et légumes »). Les acteurs de la filière actionnent divers leviers pour soutenir la demande.

La consommation de fruits et légumes n’échappe pas aux tendances générales de l’alimentation. Manque de temps et recul du fait maison ou encore essor du snacking modifient les habitudes d’achats. Comment la filière s’adapte-t-elle pour soutenir la demande en fruits et légumes ? Les intervenants du Forum Végétable par Végétable ont présenté plusieurs pistes, le 4 avril à Paris.

Télécharger (PDF) : Les 3 axes pour dynamiser la consommation de fruits et légumes

1 – Faciliter la consommation de fruits et légumes pour soutenir les ventes

Les statistiques montrent que la consommation de fruits et légumes augmente lorsqu’un adulte inactif est présent dans le foyer. Ce qui illustre le lien entre disponibilité des membres du foyer et achats de fruits et légumes.

Jouer sur la praticité pour soutenir la consommation de fruits et légumes

Dans un contexte de course au temps, vendre les fruits prêts à consommer se révèle essentiel selon Jean-Marc Brodbeck, primeur depuis 43 ans. Les distributeurs doivent par exemple proposer à la vente pêches et avocats à maturité. Il cherche, à son niveau, à répondre à l’attente de confort de ses clients.

Jean-Marc Brodbeck a mis en place pour ses boutiques un atelier de transformation. Ainsi, le commerçant allège le quotidien des clients des produits primeurs. Une option que les charcutiers ont adopté depuis longtemps. Préparer et vendre des carottes râpées, salades de fruits, soupes de légumes constituent une solution. Ce choix aide aussi à modérer le gaspillage alimentaire (Lire l’article « La Réduction du gaspillage alimentaire, source d’économie ».)

Des fruits et légumes pour chaque moment de consommation

Fruits transformés et prêts à déguster sur étal de vendeur de fruits et légumesLes repas continuent à se déstructurer. L’entrée a disparu et le dessert s’éclipse. Des évolutions qui tendent à affecter les débouchés pour les fruits et légumes frais. La filière s’adapte, comme l’illustre l’essor de la tomate cerise pour conquérir la pause déjeuner ou l’apéritif. Une occasion de consommation à laquelle les jeunes pousses d’endives se font aussi une place.

De la même manière, les petits fruits rouges cherchent à devenir un réflexe pour du snacking sain. Pour cela ils doivent être disponibles partout a expliqué Mélanie Marchand, directrice des opérations de Fruits Rouges & Co. Une présence dans les boutiques des aires d’autoroute est par exemple souhaitable. On observe une demande de diversité de l’offre de fruits et de légumes, complète Cécilia Benoist-Céleyrette d’Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais).

2 – Raviver l’envie de préparer des fruits et légumes

Le marché des produits des filières fruitières et maraîchères subit les conséquences de l’évolution démographique. Les plus gros consommateurs ont entre 50 et 64 ans. En crudités, garniture, compote… Les enfants mangent 4 fois moins de fruits et de légumes que la précédente génération au même âge. Les poids lourds résistent toutefois à l’effet de la génération : carottes, tomates, pommes ou oranges représentent toujours 10 à 15 % du panier.

Enfants à la cantine qui mangent des légumesPour conduire les prochaines générations à consacrer plus de place aux primeurs dans leur panier, plusieurs leviers émergent :

  • Restaurer la notion d’aliment saisonnier,
  • Axer la communication sur le plaisir de consommer des fruits et légumes,
  • Créer du lien entre producteurs de produits primeurs et les consommateurs,
  • Eduquer les plus jeunes aux bienfaits de la consommation de légumes et de fruits.

3 – Transmettre le réflexe de manger des fruits et légumes

À plus long terme, soutenir la demande en fruits et légumes passera par l’éducation. Ces sont les experts reconnus, donc légitimes, qui doivent le porter, explique Delphine Tailliez-Lefebvre, directrice déléguée d’Aprifel (Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes). « Notre rôle est de faire monter l’enseignant en compétences pour transmettre les informations aux enfants », par exemple. Ainsi ces produits végétaux conserveront leur place sur la table des Français.

La consommation de fruits et légumes subit les effets de l’évolution de la société.

Pourtant ces denrées ont toute leur place dans la transition vers une alimentation plus végétalisée. Les filières s’adaptent à tous les niveaux, pour tirer parti de cette tendance de fond. D’ailleurs, les professionnels de la filière ont, quant à eux, déjà des solutions pour dynamiser leurs ventes. Les logiciels de gestion commerciale et gestion de la production d’AKANEA les accompagne dans l’optimisation de leur activité.

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