Définir le budget pour un ERP agroalimentaire, suppose de lister les fonctionnalités nécessaires et de déterminer le périmètre d’application. Le nombre d’utilisateurs influe aussi sur le prix.
Vous envisagez de mettre en place un outil de gestion dans votre entreprise ? Bonne idée, cela vous permettra d’optimiser et sécuriser les flux d’informations. Pour vous aider à vous projeter, voici quelques points d’accompagnement, dans la préparation de votre budget pour un ERP Agroalimentaire.
Pour préparer votre budget pour un ERP agroalimentaire, listez vos besoins de fonctionnalités
Le premier point important pour travailler le budget d’un ERP* agroalimentaire est de connaître l’enjeu du projet. Est-il lié à la croissance de votre entreprise ? Fait-il suite au rachat et à l’intégration d’une autre société ? Il peut aussi découler de votre souhait d’une structuration différente, par exemple.
Ce contexte permet de définir « le périmètre du projet, en termes qualitatifs et quantitatifs », appuie Guillaume Dominguez, Chef des ventes et référent métier AKANEA.
De quoi estimer le nombre et le type d’utilisateurs. Cela permet aussi une première approche des fonctions à prévoir pour l’évaluation du coût du logiciel de gestion.
Pour bien définir le périmètre du projet de système de gestion des données, il est nécessaire de cerner chacune des étapes. Chez AKANEA Agro, « nous nous rendons sur site pour voir l’entreprise fonctionner en live, les différents utilisateurs et leurs pratiques. Nous réalisons une sorte d’audit, côté bureau comme côté atelier. » précise Guillaume D. Cette étape permet d’identifier des besoins de personnalisation. Elle est aussi l’occasion de relever d’éventuelles plus-values complémentaires apportées par l’outil. Le prestataire estime également s’il est nécessaire de récupérer les données d’un dispositif préexistant ou s’il est préférable de repartir d’une page blanche.
À ce stade, il est possible d’avoir une vision plus précise du coût d’un ERP dédié à votre PME.
Sollicitez un spécialiste de l’agroalimentaire pour chiffrer votre projet d’ERP
Ces ERP agroalimentaire permettent la gestion de flux d’informations internes à l’entreprise. Il est de fait courant de les relier à des systèmes de pesée, d’étiquetage, de conditionnement, etc.
Une autre problématique importante dans l’agroalimentaire est l’échange des données informatisées (EDI) avec ses partenaires commerciaux.
« L’attente est forte du côté des enseignes de grande distribution et des gros transformateurs ». Cela est même un prérequis pour se faire référencer auprès de GMS. « Les fournisseurs en sont aussi demandeurs, en particulier sur les filières viandes pour optimiser la traçabilité ».
Connaître les besoins de son environnement (clients, fournisseurs et partenaires) permet de mieux cerner l’enveloppe nécessaire pour votre projet de logiciel de pilotage.
« Nous conseillons de découper le développement du système de gestion par étape », ne serait-ce que pour en échelonner le financement. Par ailleurs, le projet va vivre dans le temps.
Pour une petite structure, le besoin initial peut être juste de la facturation. Mais elle pourrait vite nécessiter une solution pour faciliter la gestion de sa traçabilité, par exemple.
« Notre expérience de plus de 30 ans dans l’agroalimentaire, nous permet de prévoir ces évolutions. » ajoute Guillaume D.
Une analyse prospective est souhaitable pour déterminer le montant final de votre ERP.
Renseignez-vous sur les aides pour financer votre logiciel de gestion interne
Sachez que vous pouvez prétendre à certaines subventions pour l’acquisition de votre outil de gestion. Ces aides peuvent venir de la région ou correspondre à une opération de soutien propre à un secteur d’activité. Pensez à les solliciter.
Autres éléments à prendre en compte pour l’investissement : un ERP peut engendrer des économies en temps humain. La personne pourra se consacrer à une autre tâche que la saisie par exemple. Le logiciel peut aussi modérer les non-conformités et améliorer le respect des délais suscitant des pénalités auprès des GMS.
Des éléments à prendre en compte dans le calcul de votre retour sur investissement. Un prestataire spécialiste de votre secteur saura identifier et chiffrer ces points. Ces potentiels bénéfices sont à prendre en compte pour bâtir le financement de votre ERP.
Dernier conseil : pour optimiser le déploiement de votre projet, identifiez une personne en interne. Elle sera le contact privilégié avec votre fournisseur.
(∗) : Enterprise Resource Planning